Tout comme le Pays Basque, il y a deux Guéthary. Celui qui descend vers l’océan et qui prend l’accent parisien dès les beaux jours. Et celui qui remonte vers l’intérieur, où les vaches paissent paisiblement sous la bienveillance des proches Pyrénées. A cinq minutes des grains de sable mais à des années-lumière de ce que les locaux appellent « Neuilly-sur-mer », la villa Arguibel déploie ses deux ailes au cœur des pâturages basques. Dans ce cadre bucolique, la chambre d’hôte déploie ses charmes telle une oasis de calme et de design, à l’écart du tumulte d’une bande côtière de plus en plus fréquentée.

Texte et Photos: Yannick Revel
En passant le portail de cette demeure de caractère, on se dit que la rénovation a été bien exécutée. Authenticité de l’ancien, confort du moderne, un savant mélange confère ici une atmosphère unique. Et pourtant, la bâtisse n’a que dix ans, érigée en 2008 par l’architecte getariar Pierre Couteau. Ce dernier a repris les codes des années 1920 pour créer une illusion parfaite. Ouvertures arrondies, vaste escalier avec main courante en ferronnerie, entrée en damier noir et blanc… dès l’ouverture de la porte on plonge dans l’ambiance d’une belle néo basque qui aurait traversé les époques.
Un esprit boutique hôtel
Du début du 20ème siècle à nos jours, les pièces occupant les volumes constituent un voyage dans le temps. Comme si chaque génération avait laissé sa trace. On imagine les grands-parents se discutant sur le zuzulu (banc coffre traditionnel basque), les parents en pattes d’éléphants tournoyant sur les fauteuils Verner Panton et leurs enfants craquant devant le réalisme pop du peintre Yannick Fournié. Éclairé par les œuvres luminaires et lumineuses de Philippe Herault, cet ensemble hétéroclite fonctionne à merveille. Une homogénéité créée par le couple de propriétaires dénicheur de l’ensemble des pièces présentes.
Une ambiance intimiste
Chacune des cinq chambres (dont deux suites) portent le nom d’une célébrité habituée de la région. Ma nuit se déroula dans la suite Pierre Loti, inspirée par le romantisme de l’écrivain voyageur. Entre les murs au ton byzantin, les touches d’exotisme s’invitent pour mieux envelopper les rêves des hôtes. L’armature en bambou du lit à baldaquin, la (fausse) peau de bête sur le fauteuil, le miroir en bois flotté de la salle de bain… comme autant de notes d’une balade nocturne qui s’avérera douce.
Réveillé par le chant des oiseaux, on ouvre la porte vitrée pour jeter, depuis le balcon, un coup d’oeil sur le Jaizkibel. L’emblématique mont côtier lézarde sous un soleil matinal, nous allons en faire de même sur la terrasse du rez-de-chaussée. Ici est servi le petit-déjeuner, bercé par les sonnailles des moutons tout proches. Orientée à l’est, cette salle à manger d’extérieur est l’endroit idéal pour démarrer une journée sous les rayons UV.
Plus d’info sur le site web de la Villa Arguibel
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soy un arguibel nacido en argentina mi ancestro fue philippe philibert de arguibel y larregui, de saint jean de luz felicito a los dueños por el excelente gusto demostrado en la decoracion de la villa espero algun dia conocerla personalmente con mi familia, hasta siempre…..
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Hola Eduardo! Es un gusto saber que lees este articulo desde Argentina. Saludo!
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